A Noël, le maire s’est offert 3 millions d’euros pour boucler son budget
Le 24 décembre 2024, le maire a contracté, in extremis, sans même en informer le conseil municipal, un emprunt de 3 millions d’euros pour régler ses dépenses de l’année écoulée.

Il est normal qu’une ville s’endette pour réaliser de nouveaux équipements publics plus rapidement.
Ce n’est pas le cas à Houilles, le maire ayant renoncé à construire le groupe scolaire à la Main-de-Fer ainsi qu’un gymnase et une salle de spectacle en lieu et place de l’ancien centre technique municipal. Ces trois équipements majeurs figuraient pourtant dans son programme électoral.
Mais emprunter ne lui suffit pas. Il continue également de brader la ville avec la vente de terrains pour 3,2 millions d’euros en 2025. Tant pis si demain son successeur n’a plus ni trésorerie, ni foncier pour construire.
Une bonne gestion municipale implique que les travaux d’entretien et les grosses réhabilitations soient auto-financés quitte à réduire des dépenses superflues, ce que la municipalité n’a semble-t-il pas compris.
Dans tous les cas, l’Etat recommande aux villes de flécher 12% de leurs recettes pour entretenir l’existant et/ou investir dans de nouveaux équipements. La majorité précédente y consacrait même 15%. Depuis trois ans, c’est moins de 9%, soit 1,2 millions d’euros en moins chaque année (minimum).
Le maire a décidé d'endetter la ville et de vendre des terrains pour, par exemple, financer la rénovation de la place Michelet. Autant d’argent qu’il faudra inéluctablement rembourser et ce, dès 2025.
Ou file l’argent ? Explosion de dépenses chères au maire et chères pour les Ovillois : 600 000 euros d’études par an, 1,2 millions d’euros pour la communication et autres fêtes et cérémonies, surcoûts liés au retard sur le chantier de l’école Allende, travaux pour des montants supérieurs à 40 000 euros sans mise en concurrence, dépenses RH non maîtrisées du fait de l'incroyable turnover du personnel (27% en 2023).
Le maire a vraiment pris de mauvaises habitudes.